Genius Loci
Avec
Davide Barbarino : saxophones alto, soprano
François Wong : saxophones baryton, soprano
“The true and durable path into and through experience
involves being true to your own solitude,
true to your own secret knowledge.”
Seamus Heaney
Genius Loci is an alternation of sound spaces coordinated by time and desire for deep connection in a shared duration. Practical spirituality without doctrine,
geo-anarchist and rebellious. Meta-balance between subdued and submerged dialogue. Non-illusory hermitage with telepathic coordination. Sonic explorations by means
of bio-rhythmic figurations. Harmonic explosions of melodic landscapes. The blossoming of meaning in the middle of sound.
Davide Barbarino
« L’esprit du lieu ». Quelle locution pourrait mieux rapporter ici ce qu’est Sainte-Philomène et son cimetière de pierres ? Ici, il nous imprègne dès l’arrivée, rentre dans
les corps et transforme la musique. Ce lieu est musique.
Il suffit de tendre l’oreille. Nous avons essayé.
La traversée nous a permis de jouer avec des endroits multiples, comme un voyage à travers une partition spatiale. Prendre l’espace et faire corps avec lui.
Out In the Open est un cheminement matinal, une promenade solitaire dans la forêt. Chacun de notre côté, mais réunis par une forte connexion mentale, nous avons joué des
séquences simultanées qui sont ici réunies.
Promised Land prolonge cette énergie, réunis à l’intérieur de la chapelle Sainte-Philomène et son acoustique si particulière.
Peter’s Cellar explore d’autres espaces, plus bas dans la cave vinicole de Puget-Ville. Des captations successives à l’intérieur de petites cuves métalliques (chacun la nôtre avec Rust Inside),
puis réunis dans une cuve composite (49 Cubic Meters). La journée s’est achevée par un face à face dans le vaste cellier (Peter’s Cellar).
Nous avons décidé de garder la chronologie originale de cette longue journée pour y retrouver la cohérence des énergies développées. Ecouter ces espaces,
les faire sonner en réponse – forêt, pierre, métal, composite, béton – et se laisser porter par cette première rencontre.
François Wong